Le Code du travail ne contient pas de dispositons particulières au sujet de la signature et du signataire de la lettre de licenciement.
L'article L.1232-6 du Code du travail dit que lorsque l'employeur décide de licencier un salarié, il lui notifie sa décision par lettre recommandée avec avis de réception.
La CCN SPEED, IDCC 3239, ne contient pas non plus de disposition paritculière sur la signature de la lettre de licenciement ou de retrait de l'enfant, et indique dans l'article 119-1 (Socle assistant maternel) que le particulier employeur qui décide de ne plus confier son enfant à l'assistant maternel, quel qu'en soit le motif, notifie sa décison par lettre recommandée avec avis de réception ou par lettre remise en mains propre contre décharge. Le retrait de l'enfant ne peut être fondé sur un motif discriminatoire ou illicite.
La Cour de cassation a jugé le défaut de signature de la lettre de licenciement de la façon suivante : la lettre de licenciement doit être signée faute de quoi le salarié pourrait prétendre à des dommages et intérêts pour procédure irrégulière (Cass.soc., 14 juin 1990, n° 88-43.268), puis une autre est venue ensuite préciser que cela ne constituait qu'une simple inrrégularité de procédure (Cass.soc., 4 avril 2012, n° 10-28.266). C'est cette dernière décision qui s'applique.