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Contexte

  • En août 2020, une assistante maternelle et un parent-employeur signent un contrat pour accueillir un enfant à partir du 1er octobre 2020.
  • En septembre, l’assistante maternelle informe le parent-employeur qu’elle pourrait déménager courant 2021, sans certitude, mais qu’elle reste disponible pour accueillir l’enfant jusqu’à ce moment.

Réaction du parent

  • Le parent-employeur décide de ne pas confier l’enfant, sans formaliser la rupture du contrat.

Procédure judiciaire

  • L’assistante maternelle saisit les prud’hommes pour demander la résiliation judiciaire du contrat (ici) aux torts de l’employeur.
  • Le conseil de prud’hommes :
    • reconnaît l’existence du contrat,
    • prononce la résiliation aux torts de l’employeur au 31 mars 2021,
    • condamne l’employeur à verser salaires, indemnités (préavis, congés payés), dommages et intérêts, et à remettre les documents sociaux.

Appel de l’employeur

  • L’employeur conteste la décision, invoquant une tromperie de la part de l’assistante, qui aurait dissimulé son projet de déménagement.
  • La cour d’appel rejette cet argument, faute de preuve que l’assistante connaissait la date de déménagement au moment de la signature.

Décision finale

  • La cour confirme la résiliation judiciaire aux torts de l’employeur.
  • Elle considère que l’employeur a gravement manqué à ses obligations en ne fournissant pas le travail convenu et en ne respectant pas les règles de rupture du contrat.

 

Cour d'appel de Rennes, 3 avril 2025, n° 22/03384.